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 Stellaris

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Keldjin

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MessageSujet: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeMer 06 Fév 2019, 09:38

Toujours dans mes recherches de jeux sur le GOG, je teste pour vous Stellaris.

Stellaris est un 4X spatial, Civilization in space si vous préférez, édité par Paradox.
Contrairement aux autres produits de cette boîte, Stellaris est beaucoup plus abordable (ceux qui ont joué à Civilization et Europa Universalis comprendront le fossé), mais dans ce cas on est plus près de Civilization pour la prise en main.

Stellaris, contrairement aux autres jeux auxquels je joue, est très apprécié par mon chat :
Je joue en vitesse normale (les jeux Paradox ne sont pas au tour par tour mais en temps réel avec option pause) ce qui veut dire que je bouge peu et que j'ai le temps de caresser mon chat qui passe son temps sur mes genoux.

Certains diront que c'est encore un tableur avec de jolis graphismes, mais c'est plutôt une simulation d'équilibrisme où l'on essaie de gérer une civilisation dont l'inertie ne cesse d'augmenter exponentiellement à sa population.

On peut assez finement paramétrer le genre de jeu à son envie, on peut y créer ses propres civilisations (beaucoup de petits choix à faire), définir ses propres politiques (beaucoup de petits choix à faire), ses flottes et l'aménagement de ses planètes (beaucoup de petits choix à faire).
Rien de très original à première vue pour ce genre de jeu, sauf que tous les petits choix ont une tendance à s'entremêler pour rendre le tout complexe, sans forcément être compliqué.

Autre différence notable avec Civilization, la présence d'un milieu/fin de partie (dont on peut moduler la date d'apparition).

> Début de partie : Expansion et construction, rapports plus ou moins polis et amicaux avec les voisins, du classique donc.
> Milieu/Fin de partie : Il y a bien longtemps, d'autres races avaient déjà colonisé la galaxie.  Depuis, elles ont disparu ... Toutes ? Pas forcément ... Et quand elles se réveillent, elles ne sont pas forcément de bonne humeur.
Ou alors se sont des races extra-dimensionelles qui profitent de déchirures dans l'espace-temps dûe à un trop grand usage de sauts Warp (j'ai l'une d'elles, une seule, à l'une de mes frontières et pour l'instant elle réduit en morceaux tout ce que je peux lui envoyer).
On se retrouve donc avec la situation politique issue du début de partie, mais avec une horde de fous furieux xenophobes surarmés qui dévaste tout en plus.

De manière générale, il y a plein de petites choses que je n'avais pas encore rencontré dans un Civilization :

Vassaliser et absorber une petite puissance, classique.
Accueillir des réfugiés qui fuient un régime oppresseur, c'est bien.
Sauf qu'au vu des conditions de vie des mondes que je colonise, la croissance démographique est pas forcément en faveur des humains que j'ai choisi comme race de base.
Ces derniers ne représentent donc plus que 25% de la population, la petite puissance vassalisée représente un autre 25%, et le 50% restant de la population est composé d'un mix de différentes races extra-terrestres aux meilleurs capacités d'adaptation que les humains.

Et au fur et à mesure que la population croit et se diversifie, elle se partage en factions, faction qui ont chacune leurs objectifs politiques et qu'il faut plus ou moins contenter par des orientations politiques (quand je vous disais "plein de petits choix") si l'on veut avoir une influence assez importante pour justifier son expansion ou ses traités avec les voisins.
Donc pas une bonne idée de réprimer la tendance militariste/expansionniste de mon régime (heureusement c'est une minorité), ni de limiter les croissances ciblées de certaines populations (ça se fait pas dans un régime libéral et démocratique), et les factions xenophiles me tannent pour que je fasse plus d'échanges avec les autres civilisations.

Appris sur le tas aussi : quand vous décidez de faire des recherches dans une technologie qui accroît l'augmentation de la population, profitez du temps de la recherche pour accroître la production agricole ...

Bref du classique, mais avec tellement de petites choses qui s'imbriquent que le jeu devient très riche.
D'autant que Paradox semble avoir fait le choix de "non, on vous donnera pas les règles du jeu".
Pas de possibilités donc d'optimiser dès le départ, tout doit être découvert par le jeu.

Un jeu parfait si on veut du complexe sans que ce soit trop compliqué, un jeu que l'on parcourt au rythme que l'on veut, y compris avec un chat sur les genoux, et dont la teinte SF ressort assez bien.
Pas forcément le meilleur 4X spatial, mais un bon compromis plaisir/prise de tête.

Pour 34€, ça se vaut ... enfin tant qu'on ne cherche pas outre-mesure à toucher aux nombreux DLC typiques de Paradox.
Mais seul 2 ou 3 sont considérés comme valant la peine d'acheter, le final n'est pas si excessif que cela.
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeVen 08 Fév 2019, 09:53

Petite anecdote du temps qui passe.

En explorant les étoiles, parmi les rencontres que l'on peut faire, il y a des races proche du statut "sentient" et des races déjà intelligentes mais dont le niveau de développement n'en fait pas encore des races spatiales.

Les premières peuvent être rendues intelligentes àl'aide des techniques nécessaires, les secondes peuvent être observées et/ou intégrées.
La politique du "Human Commonwealth" (pour le 'Human' faudra qu'on discute vu que ces derniers ne représente plus que 25% du 'Commonwealth') est l'observation strictement passive.

Il y a de cela un siècle et demi, un de nos scientifiques a disparu.
Quelques années plus tard, nous avons appris qu'il s'était volontairement exilé sur l'une de ces planètes pré-spatiales dans le but d'accélérer le processus scientifique. Notre politique étant ce qu'elle est, nous n'avons rien fait.
Quelques années après, nous avons reçu un message de ce scientifique, une personne très énervée nous expliquant que notre civilisation était sur le déclin et qu'étant considéré comme un dieu par la population locale, il avait l'intention de faire de cette race la future race énergique qui irait conquérir les étoiles. Nous aurions pu l'extraire de force, mais cela allant à l'encontre de notre politique de stricte observation, nous avons décidé de ne pas intervenir.
Il y a quelques dizaines d'années, cette civilisation est entrée dans l'âge atomique et en vérifiant son niveau d'évolution, nous avons tristement constaté qu'elle était devenue "xenophobe" et "militariste". Petite planète isolée au milieu d'un empire spatial xenophile ...
Nous avons le triste regret de vous annoncer qu'il y a peu, cette planète a subi une guerre nucléaire d'une telle ampleur que toute trace de vie s'y est éteinte.
Aurions-nous du faire quelque chose ?
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeLun 11 Fév 2019, 09:13

Faire la guerre quand on est la première puissance économique, militaire et technologique de la galaxie n'est ni très risqué, ni très difficile. Et même si nous avons défini une politique plutôt défensive, le fait d'avoir été appelé à la rescousse par un allié excédé par LA civilisation la plus agressive qui avait réussi l'exploit de se mettre à dos l'ensemble des autres populations de la galaxie n'a pas entaché notre réputation.
Nos forces spatiales ont perdu en tout et pour tout UNE corvette pendant toute la campagne, encore que nos forces terrestres aient plus souffert dans la campagne finale d'invasion du noyau planétaire formant la capitale ennemie.
Bref, du point de vue militaire, un franc succès sans trop de risques.
Du point de vue culturel en revanche, on a eu le droit à l'apparition de quatre nouvelles factions au sein de notre population, trois franchement militaristes et impérialistes qui semblent avoir aimé les reportages en live direct de la ligne du front et une faction pacifiste.
Heureusement, tout cela ne représente jamais que 7% de notre population, mais se méfier des gens qui prennent goût à l'aventure militaire quand elle tourne trop bien.

Tout cela nous a également permis de renforcer notre image à la fois forte et tolérante, amenant la seconde civilisation la plus puissante de la galaxie (après l'élimination des xénophobes impérialistes cité plus haut) à former une Fédération avec nous.
Cet accord nous a permis d'accéder à des informations plus détaillées de leur territoire et c'est avec stupeur, et un peu de crainte, que nous avons découvert l'existence d'une civilisation mécaniste.
De crainte parce que si celle-ci ne contrôle que cinq systèmes solaires, trois d'entre eux possèdent une mégastructure de type "anneau-monde", ce qui donne une civilisation dont la puissance militaire est équivalente à la notre, considérant que nous nous étendons sur un peu moins que le tiers de la galaxie, que nous représentons environ une 35 planètes et 270 systèmes solaires, et que notre force militaire est à notre maximum de potentiel sans tomber dans le rouge.
Nous ne pouvons que nous inquiéter de ce qui se passerait si cette civilisation décidait de sortir de ses frontières ... ou que notre allié de la Fédération se décidait à s'intéresser de plus près à ces méga-structures.
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeMar 12 Fév 2019, 08:57

J'ai l'impression que l'un des problèmes quand on est une grande civilisation qui intègre d'autres civilisations, c'est que ça donne des idées de grandeur à une partie de la population. Je ne sais pas si c'est l'intégration de populations issues de régimes moins pacifiques que le notre ou si c'est une frange minoritaire de la notre, mais une nouvelle faction militaro-impérialiste est apparue.
Toujours très minoritaire, mais je préfère garder un œil sur cette tendance.

Pour le reste, il semblerait que le peuple mécanoïde découvert soit les descendants d'un système de défense destiné à protéger une très ancienne civilisation qui s'est mise en hibernation sur trois anneaux-mondes.
Aucune volonté d'expansion à craindre de ce côté tant que l'on ira pas chatouiller leurs programmes de défense, ce qui serait préférable. En effet, si notre civilisation est de loin la plus avancée technologiquement, la civilisation mécanoïde nous écrase largement sur ce domaine. De très, très loin.

C'est en voyant à quel point notre civilisation était arriérée face à cette menace potentielle qui n'en est pas vraiment une que nous avons décidé de lancer un programme massif de recherche, un programme de construction de la flotte de la Fédération et enfin un programme de construction de portes hyper-spatiales permettant de concentrer au plus vite nos flottes et de les relier à nos chantiers navaux.
De plus nous avons signé des accords de coopération technologiques avec toutes les civilisations amicales.
Et pourtant, je ne suis pas toujours pas rassuré ...

Il ne s'agit pas seulement de nous préparer, mais aussi de préparer la galaxie.

Pour le reste, je comprends un peu mieux le système de jeu :

  • Début de partie : À partir de 2200, expansion et conflits locaux (ou pas).
  • Milieu de partie : évènements aléatoires de grande ampleur, qui peuvent, ou ne peuvent pas avoir lieu. J'ai placé le début de la milieu de partie en 2500, je suis en 2535, rien de grave en vue pour l'instant.
  • Fin de partie : Dans mon cas je l'ai réglée en 3000, on a affaire à une menace d'échelle galactique (au hasard parmi trois ou quatre), où toutes les civilisations risquent leurs peaux, et dans le cas où les choses tourneraient mal, certaines anciennes civilisations sortiraient de leurs cachettes pour combattre le fléau. Sauf que combattre le fléau ne signifie pas faire attention aux dommages collatéraux.
    À noter que si une civilisation à décidé de choisir la voie d'Ascension, elle peut enclencher un event qui signifie l'extinction de toute vie dans la Galaxie sauf un nombre choisi de ses représentants. Faut donc en prime surveiller ses alliés ...
    Tout cela à un petit air de "Get the hell out of my Galaxy" (Babylon 5).
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeLun 18 Fév 2019, 08:13

Ayant décidé que cette première partie était pleine d'enseignements au vu du nombre d'erreurs que j'ai pu faire, j'ai décidé d'en relancer une où je tiendrais compte de tout ce que j'avais appris.
Faites donc place aux "Space Cowboys", des ultra-individualistes légèrement matérialistes.

Forcément, les choses se sont passées différemment.

La situation

Voyons un peu ce que donne la carte galactique au bout de quelques dizaines d'années, la Terre se trouvant arbitrairement dans le quadrant sud de la galaxie.

Sur notre gauche, deux civilisations impérialistes/expansionnistes et aggressives.
Sur notre droite, une civilisation de purificateurs xenophobes, derrière laquelle se trouve une civilisation de machines assimilatrices (les Borgs, en plus polis), une civilisation d'esprit de ruche un peu sèche, une civilisation de fanatiques religieux en croisade.
Les seuls créatures raisonnables rencontrées une civilisation de scarabés qui se méfie de nous et deux civilisations plutôt dans notre style (démocratie, libre-marché et excès raisonnables) mais qui sont tellement à l'autre bout de la galaxie qu'aucun accord n'est possible.

Passé le tout début de partie (expansion/rencontre/stabilisation de nos frontières) où tout le monde nous trouve pathétique avec nos forces militaires ridicules pendant que nous orientons tous nos efforts dans la recherche et la construction d'une bonne grosse base industrielle, arrive le moment où nous nous décidons à montrer à nos voisins ce qu'on peut faire avec une technologie de pointe et une bonne base industrielle.

Le truc à comprendre (et que je n'ai pas encore pleinement compris), c'est qu'il nous faut choisir d'abord choisir notre politique relative à la guerre :

> Standard
> Libération
> Défensive

En fonction de ce choix et des comportements des ennemis potentiels, une ou plusieurs options seront disponibles comme objectifs de guerre au moment de faire sa déclaration et en fonction de ces objectifs, la manière de gagner et ce que l'on gagne, ou perd, variera.

La guerre classique

Un rien à l'étroit entre toutes ces puissances, nous essayons de vassaliser les scarabés qui nous sont les moins hostiles.
Peine perdue, impossible de les convaincre que nous sommes les gentils.

Nous nous tournons donc vers nos purificateurs xénophobes qui ne cessent de nous insulter, de nous harceler, de nous les gonfler menu-menu.
À ce stade, nous avons de quoi constituer deux flottes, mais l'une d'entre elles doit être stationnée en permanence sur notre flanc gauche au vu de l'hostilité permanente de nos impérialistes hégémonistes.
Notre politique de guerre est du genre sans restriction et vu les agissement des purificateurs, nous avons des casus-belli à la pelle, donc aucun problème pour déclarer une guerre "classique".

Notre flotte de guerre nettoie sans problèmes les systèmes qu'elle envahi et les flottes ennemies qu'elle rencontre, sauf que ça ne fonctionne que si elle reste groupée. Or, nos fanatiques commencent à la jouer "je t'envahis ce que tu m'as pris pendant que tu est ailleurs"et c'est un chassé-croisé de flottes qui se se pourchassent, envahissent, libèrent, ré-envahissent, re-libèrent ...
Heureusement, dans une guerre classique, la paix blanche nous permet de garder la propriété les systèmes que nous avons envahi.

Une fois compris ce principe, et deux autres guerres plus tard, les purificateurs sont réduits à leurs trois mondes colonisés.
Le truc, c'est que si une flotte peut envahir et prendre possession d'un système solaire, il faut envoyer l'armée pour prendre possession d'un monde. Et c'est un rien ennuyant : il faut prévoir les troupes à l'avance parce que leur entraînement est très lent, leur entretien coûte deux reins et trois poumons, les transports se déplacent très lentement.
Je décide donc de me contenter de tout le reste de leur empire et de laisser les trois mondes à leurs destinées.

Quelques décennies plus tard, chacun de ces mondes deviendra indépendant et nous avons déjà pu vassalisé, puis absorbé l'un d'eux.
Les deux autres ne tarderont pas à suivre.

L'extermination sans le vouloir

Les purificateurs hors service, nous essayons une fois de plus de vassaliser les scarabés. Rien à faire.
Je commence à croire que la raison essentielle est que leur population est presque aussi importante que la notre en raison d'une capacité de reproduction largement supérieure.

En revanche, surprise, nos assimilateurs mécanoïdes se portent d'eux-mêmes volontaires pour être vassalisés, probablement parce qu'ils se sont un peu fait dépasser technologiquement et/ou économiquement.
Après réflexion, nous nous disons des montures robots en forme de mille-pattes géants, ce n'est pas ce qu'il peut y avoir de pire pour des cow-boys de l'espace, et tant qu'ils ne veulent pas nous implanter des chips dans notre cerveau, on pourrait très bien cohabiter.
Bref, nous acceptons la vassalisation et après le temps réglementaire, nous les intègrons dans notre empire.

Énorme boost de production et production d'énergie (l'énergie, c'est le nerf de la guerre ... aka la monnaie galactique).
Pendant un an, c'est l'euphorie, avant que subitement, tout ne s'écroule, à commencer par les bâtiments des planètes nouvellement acquises.
Toutes les planètes récemment acquises voient une chute drastique de la production, donc de l'entretien des bâtiments. Tous mes indicateurs économiques tournent au rouge.

Mais qu'est-ce qui se passe ?

Il nous a fallu un moment pour comprendre ce qui se passait sans comprendre pour autant le pourquoi du comment.
Par principe, et malgré nos lois autorisant les IA et les robots, leur accordant les mêmes droits qu'aux organiques, les lois spécifiques aux mécanoïdes assimilateurs sont de type "mourrez à petit feu".
Et aucun moyen de les changer. Visiblement, dans l'univers, personne n'aime ce genre de créatures.

Bref, toutes ces planètes florissantes sont redevenues des déserts, voire carrément invivables pour tout ce qui n'est pas mécanoïde, impossible donc de les repeupler.
Un programme massif de destruction d'infrastructures pour économiser sur les dépenses d'énergie viendra à bout du problème, mais la plupart des planètes sont redevenues de simples colonies qui devront recommencer leur croissance à zéro.
Quand à la race des mécanoïdes, elle a totalement disparu en moins de 50 ans, si ce n'est dans nos musées.

Nous ne sommes pas très fiers de cette tranche de notre histoire.

La guerre idéologique

Après ce désastre, nous décidons que la nouvelle politique militaire de l'empire serait exclusivement défensive.
Avons que l'une des raisons était de calmer les scarabés afin qu'ils acceptent enfin d'être vassalisés. Rien n'y fait.
Notre s'étant donc en gros du quadrant sud de la galaxie avec une longue bande étroite qui remonte par l'extérieur vers le quadrant est en contournant les scarabés, puis la ruche désagréable avant de glisser entre celle-ci et les fanatiques religieux et revenir vers le milieu de la galaxie.
Pas exactement ce qu'il y a de mieux pour une défense simple, mais ça me permet de nous rapprocher des deux civilisations pacifiques envers nous à l'autre bout de la galaxie et de pouvoir enfin faire des accords technologiques, commerciaux puis enfin de défense.
Ayant déjà créé une fédération, j'obtiens le statut de membre associé, le statut de membre à part entière m'étant refusé parce que je n'autorise pas les guerres sans restriction.

Cela étant fait, mes scarabés toujours aussi peu sensibles à nos charmes, nous décidons de nous intéresser aux deux civilisations de la gauche qui ne cessent de nous provoquer à force de revendications sur nos systèmes dans le but d'avoir des casus belli et des objectifs d'invasion à bon compte.

Nous avons à présent quatre flottes, deux d'entre elles faisant face à nos deux importuns hégémonistes.
Après une longue réflexion, nous nous décidons à attaquer préventivement celle qui passer son temps amasser des forces au plus près de nos frontières, probablement parce qu'elle, comme nous, avons nos capitales un peu trop près de la frontière.
Comme je suis pacifiste et que je n'ai pas les moyens pour de poser des revendications sur ses systèmes parce que j'ai besoin de ces points d'influence pour coloniser l'autre extrémité de mon empire, la seule option que j'aie est la guerre "idéologique" : la conversion de leur empire en des valeurs similaires aux miennes.
Ça doit pouvoir se vassaliser ...

Bref, ça se tente et on le tente.
Le hic, c'est que pour que l'adversaire accepte sa défaite, il nous faudra tout, mais absolument tout lui prendre.
Toute paix blanche nous ferait revenir à nos frontières d'origine, rendant tout l'exercice inutile.
Tous ses systèmes et toutes ses planètes. Ça signifie donc également engager des troupes et je déteste ça.

Notre production d'énergie tourne en grande partie grâce au commerce et l'entretien de troupes ponctionne un max.
À cela s'ajoute une faiblesse structurelle inquiétante : notre capitale, la Terre, est à l'extrémité gauche de mon empire qui s'étend en une longue ligne du quadrant sud au quadrant est de la galaxie. La moindre bande de pirates qui occupe un système solaire sur cette longue ligne provoque l'effondrement du commerce vers la Terre, et donc l'effondrement de notre production d'énergie.

En pleine guerre, après deux attaques de pirates dévastatrices sur notre production d'énergie, nous décidons déplacer notre capitale vers une position plus au milieu de l'empire de manière à ce que les routes commerciales soient mieux réparties.
Sauf que les différentes stations de commerce n'ont pas compris qu'elles devaient orienter leur commerce vers la nouvelle capitale et nous nous retrouvons avec un déficit massif avant d'avoir compris comment créer de nouvelles routes de commerce.

Pendant ce temps, la guerre "idéologique" se déroule sans réel problème et pour achever le travail, nos troupes génétiquement modifiés fort coûteuses écrasent sans problème les forces de défense terrestres ennemies.
Un empire expansionniste devient une démocratie bienveillante avec laquelle nous passons très rapidement des accords de défense, économiques et technologiques.
Le temps de signer ces accords et de vouloir lui proposer une vassalisation amicale en bonne et due forme qu'elle a déjà posé sa candidature dans la Fédération et celle-ci s'est vue acceptée.
On ne peut pas vassaliser un membre de la Fédération ... Ils nous ont joliment eu.

Nous nous consolons en nous disant que ça fait un ennemi de moins et que nous pouvons regrouper nos forces locales face au dernier ennemi hégémoniste du quadrant sud (sud-ouest ... la gauche quoi).

La paix, pour l'instant

Même si nous n'avons pu élargir nos frontières autant que nous le souhaitions, nous nous retrouvons diplomatiquement en bonne posture.

Dans le sud-ouest, nos relations avec la nouvelle démocratie sont bonnes, encerclant ainsi la dernière menace hégémonique à mes frontières. Nos relations avec les scarabés sont toujours moyennes, et si notre situation en sandwich dans le quadrant est n'est pas idéale militairement parlant, nous sommes presque aux frontières des deux civilisations fondatrices de la Fédération, avec lesquelles mes relations sont également bonnes.

Considérant que nous représentons 20% de la galaxie, nos "alliés" en représente deux fois plus. Toujours agréable de voir tout ce vert sur ma carte politique.
Grâce à nos avances technologiques et économiques, toutes les autres civilisations sont considérées comme "pathétiques" au vu de notre puissance.
Toutes sauf deux : deux civilisations mécanoïdes de type "ancienne", dont la puissance militaire et les avancées technologiques nous relèguent à notre tour à la rubrique "pathétique".
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeMar 19 Fév 2019, 08:59

La croissance molle

Il s'avère que nous avons plus de possibilités d'action en choisissant une politique de guerre "libératrice" plutôt qu'une politique de guerre libre.
En effet, la guerre libre suppose d'avoir un casus-belli et les empires hostiles qui nous entourent semblent tous s'être donnée le mot pour ne pas nous en donner, au contraire du premier siècle d'expansion.
En revanche, les guerres "libératrices" sont possibles dès lors que le système politique est par trop différent du notre.
Le seul problème, c'est que cela implique une guerre totale avec beaucoup d'invasion au sol ...

Cela dit, nous en avons profité pour régler le problème des deux dernières planètes habitées par nos anciens ennemis purificateurs, l'une étant directement assimilée et l'autre transformée en un régime politique qui respecte la dignité individuelle. Avec le risque que les habitants de la première viennent grossir le rang de nos factions extrémistes.

C'est au cours de cette guerre mineure et particulièrement brève qu'une nouvelle secoue notre empire :
nos voisins les scarabés, probablement inquiets des pressions exercées par leurs voisins fanatiques à l'esprit de ruche, nous proposent d'être vassalisés.
Au bout de 250 ans, et sans action de notre part, nous arrivons enfin au résultat tant recherché.

Encore que ... notre empire a 784 unités de population (unités un rien abstraite, je me suis finalement décidé pour un chiffre de 100M) dont les humains représentent une petite moitié et les scarabés, dans leur petit coin ont déjà une population de 500.
Mais l'occasion d'unifier les systèmes entre le quadrant sud et est est trop belle pour refuser cette offre et il nous suffit d'attendre quelques années pour pleinement incorporer leurs territoires.

Notons qu'au même moment, un petit groupe d'humains militaristes, probablement exilés à l'époque où nous avions un accord migratoire avec les scarabés, ont déclarés leur indépendance en plein milieu du territoire de ces derniers et demandé illico notre protection.
Ce genre de truc arrive régulièrement ... aux autres. Nous sommes bien plus à cheval sur le bonheur de notre population, même si nous avons notre dose d'extrémistes minoritaires.
J'attends de voir leur tête quand dans quelques années, ces exilés mécontents seront une enclave au sein de notre empire.

Il ne reste donc plus qu'un obstacle à une unification complète de tous les secteurs entre le quadrant sud et le quadrant est : nos reptiles hostiles à l'esprit de ruche.
J'ai peur qu'il nous faille libérer les masses opprimées et leur apporter la démocratie et l'esprit d'entreprise.
Autant commencer à entraîner nos troupes d'assaut au sol ...
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeMer 20 Fév 2019, 08:45

Humans never change

Il faut bien avouer que lorsque nous avons appris lque les Scarabés désiraient devenir l'un de nos protectorats (c'est le mot moderne pour "vassaliser"), nous n'avons pas exactement fait attention aux autres messages diplomatiques que nous recevions.
Nous avons ainsi été surpris d'apprendre que les rebelles humains en plein milieu de leur empire avaient décidé à la fois de demander fort amicalement le statut de protectorat et, d'une manière un rien hostile, de refuser le libre passage à nos vaisseaux.

Ce n'est que plus tard que nous avons compris d'où venait le problème :
En plein milieu de leur territoire, il n'y avait pas un, mais deux, systèmes rebelles contrôlés par des humains. Côte-à-côte.
Un amical, que nous avons depuis intégré  dans notre empire, et un autre hostile, sous prétexte que nous opprimions leurs tendances militaro-expansionistes.

De plus, en intégrant le système humain amical, nous avons appris que la planète majeure de celui-ci était la principale plaque tournante de la drogue dans la galaxie, d'où pas mal de petits conflits entre barons de la drogue.
Forcément, ça devait être des humains ...

Pour le reste, les lézards à l'esprit communautaire et les oiseaux fanatiques religieux nous soufflent sérieusement dans les bronches.
Normal qu'ils décident de s'allier militairement, commercialement et technologiquement, mais ils passent leur temps à faire des revendications sur la plupart de nos systèmes, le prélude obligatoire à une guerre de conquête.
Le truc gênant, c'est que si nous pouvons déclarer une guerre idéologique contre les fanatiques religieux, il semblerait que les lézards communautaires n'aient pas un système suffisamment oppresseur pour que nous puissions en faire de même avec eux.
Or, ce sont ces derniers qui sont désormais à l'intérieur de mon empire.

Bref, il va nous falloir prévoir une guerre contre un gros empire de fanatiques tout en ayant l'un de leurs alliés à l'intérieur du notre. Pas exactement ce qu'il y a de mieux en matière de concentration des ressources militaires ...

PS : Les humains sont désormais un petit quart de la population de notre empire. Ce qui n'est pas grave tant que la majorité des habitants écoutent de la country, porte des stensons et marche avec des santiags ...
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeVen 22 Fév 2019, 08:58

Le réveil d'une ancienne menace

Comme nous ne pouvons décemment pas déclarer la guerre à nos reptiles communautaires (comprendre "avec un motif valable"), nous décidons de temporiser en réorganisant notre trafic interstellaire pour limiter les pertes dues à la piraterie. Ce qui signifie détruire tout plein de bases spatiales parfaitement fonctionnelles pour en construire d'autres avec de nouveaux schémas. Un travail de comptable et de longue haleine, un rien ennuyant pour être honnête.

Dans le même temps, nous finissons de consolider nos frontières en assimilant les dernières enclaves et en pacifiant deux systèmes contrôlés par d'anciennes (et petites) menaces. Depuis, nous avons dans nos rangs un très ancien navire de guerre du genre gigantesque (mais dotés d'armes un rien périmées) et un jeune dragon de l'espace débordant littéralement d'énergie.
Ce faisant, nous avons acquis un capital d'influence non négligeable qui nous dépensons en nous étendant jusqu'au quadrant nord, nos frontières rejoignant enfin celle de la Fédération dont nous sommes un membre affilié.
Bien entendu, cela signifie qu'il nous faut à nouveau consolider ces nouvelles possessions ...

Bref, c'est dans cette routine somme toute habituelle que nous avons commencé à recevoir d'étranges messages un brin inquiétants de nos scientifiques.
Dans le système où nous avions trouvé le très vieux vaisseau de guerre, des drones précédemment dissimulés se sont réveillés et vaquent à d'étranges occupations. Miner ici, se déplacer par là, nous offrir des ressources, construire un ascenseur spatial, se suicider collectivement en fonçant sur une planète ...
Rien qui ne soit très dérangeant pour nous, mais toute l'affaire nous rend un rien nerveux, d'autant que le système où ils opèrent n'était qu'à un saut de notre capitale.

Nos scientifiques font finalement une percée majeure dans leurs recherches et nous apprenons que ces drones ont appartenu à une ancienne civilisation, mais qu'ils avaient été piratés par ... des pirates. Ces derniers les ayant reprogrammés pour servir de cheval de Troie dans le cadre d'une invasion du système.
Après de vives discussions, nous les avons reprogrammés pour les renvoyer attaquer les pirates et entamé la construction d'un complément à la flotte de notre capitale.
Peu de temps après, nous avons appris que les drones avaient infligé de sévères dégâts à la flotte pirate, mais que cette dernière était en route pour attaquer le système.
Immédiatement, nous avons activé la flotte de défense de notre capitale, soit l'ancien navire titanesque accompagné de nos quatre navires de classe "Titan", ainsi de leur escorte, soit 48 corvettes lance-missiles. Nous avons croisé les doigts en espérant que cela soit suffisant pour contenir la flotte pirate.
Heureusement, un tiers de la puissance de cette dernière avait déjà été éliminée par les drones piratés et c'est donc une force pirate de ... deux corvettes que nous avons affronté avec succès.

Une victoire indiscutable, mais après réflexion, nous avons décidé de ne pas en faire des tonnes en matière de célébration.
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeLun 25 Fév 2019, 09:26

Petit intermède théorique

Pour comprendre nos problèmes de croissance, il faut comprendre quelques mécanismes de base.

Pour commencer, les déplacements ne peuvent se faire qu'en parcourant des chemins précis dans l'espace.
En dehors de ces voies spatiales, il peut exister de rares trous de vers naturels qui mènent autre part, y compris à l'autre bout de la galaxie, et, lorsque l'on maîtrise enfin les technologies nécessaires, il est possible de réparer, voire de construire des portails spatiaux.

Ensuite, il existe des ressources base qui sont interconnectées.
Par exemple, la nourriture permet de subvenir aux besoins des travailleurs qui utiliseront le minerai pour en faire des alliages. Cela demande, bien entendu, des bâtiments spéciaux et construire de tels bâtiments puis activer la production va forcément consommer une ressource donnée pour en produire une autre.
Trouver un équilibre entre les différentes ressources est l'un des exercices les plus difficiles.

Nous voilà donc avec un empire bien établi dans le quadrant sud, mais dont l'incursion dans le quadrant est, puis nord, se résume à une mince bordure suivant une longue et unique route spatiale.
Le moindre problème le long de cette route et tout les mouvements entre le quadrant sud et nord sont impossibles, telles certaines apparitions de pirates qui ont simplement fait plonger ma balance commerciale parce que toutes les ressources de l'empire sont séparées de la capitale.

Bref, si notre restructuration de la disposition et de l'équipement des bases spatiales a fortement amélioré la sécurité de mes routes commerciales, et donc ma balance de crédits énergétiques, l'une des raisons qui nous pousse à accroître notre empire est d'augmenter les voies de communication entre le sud et le nord.

Çà et le fait que nos voisins ont de très mauvaises manières.

Apprendre la patience

N'ayant pas les ressources politiques suffisantes pour revendiquer tous les systèmes désirés chez notre voisin reptilo-communautaritste, nous nous décidons à déclarer une guerre idéologique contre les aviens fanatiques religieux.

Un rien novice dans l'art de la guerre, nous n'avons pas fait attention à deux paramètres :

1) Ceux-ci sont membres d'une alliance, comportant notamment les reptilo-communautaristes.
2) Ils sont en guerre depuis longtemps contre la Fédération.

Le problème, c'est que pour gagner cette guerre, nous devons acquérir suffisamment de conditions de victoires.
Cela se gagne en occupant le terrain ou en vainquant les forces adverses. Mais vu qu'ils sont en guerre depuis un bon moment, ils n'ont plus de forces militaires, donc impossible d'engranger des conditions de victoire ainsi.
Et là nous arrivons au premier problème : pour engranger assez de conditions de victoire, il va nous falloir non seulement occuper tout le territoire adverse, planètes comprises, mais également le territoire de tous ses alliés.

La guerre qui va suivre n'est pas exactement risquée, notre concentration de forces et notre avancée technologique font la différence, mais elle va être longue, très longue, très très longue.
Tellement longue que nous avons le temps de restructurer nos routes commerciales et de découvrir les technologies nécessaires à la réparation et à la fabrication de portails, une technologie rendant inutile le contrôle des routes spatiales.
C'est avec satisfaction que nous voyons nos ressources augmenter et nous en profitons pour lancer un large programme de colonisation et de modernisation de notre empire, y compris la construction de portails en plusieurs points stratégiques.

Quand enfin les conditions de victoire sont atteintes et que nous sommes en mesure de changer le régime social de nos ennemis, nous perdons évidemment toutes les conquêtes faites pendant cette guerre.
À défaut de gagner de nouveaux territoires, nous avons au moins un empire désormais amical.
Un empire auquel nous ne pouvons pas offrir le statu de protectorat parce qu'il est techniquement toujours en guerre contre la Fédération, même si les deux camps n'ont plus les ressources nécessaires pour mener de réels combats.

Par contre, nos ressources s'effondrent brusquement car ce que nous pensions être dû à notre restructuration économique était surtout la résultante de nos conquêtes provisoires. Sans les systèmes que nous contrôlions pendant la guerre, nos ressources passent toutes au rouge et il nous faut, une fois de plus, équilibrer tout cela en urgence.

Pour le reste, la guerre a été tellement longue que nous avons enfin les moyens politiques pour réclamer les systèmes reptiliens voulus. Ne reste donc plus qu'à attendre dix ans que le cessez le feu du conflit qui vient de s'achever expire pour mener une guerre de conquête.
Le temps nécessaire pour rééquilibrer notre économie et finir nos constructions de portails.

Dix ans plus, nous pouvons enfin conquérir les systèmes désirés ... sauf que l'alliance qui unit nos ennemis reptiliens et nos désormais amis aviaires est encore d'actualité : si nous attaquons maintenant, nous entrons en guerre avec les aviens.
Ces derniers sont désormais en paix mais se refuse obstinément à devenir un protectorat sous prétexte "qu'il a été libéré récemment".

Vingt plus tard

Finalement, les aviens ont fini par demander par eux-mêmes le statut de protectorat (heureusement pour nous, suite à leur guerre, ils s'entendaient assez mal avec la Fédération pour ne pas vouloir la rejoindre) et après dix années supplémentaires à attendre, nous avons enfin pu annexer leurs territoires.
Presque immédiatement, nous avons transformé en vassaux la presque totalité des secteurs annexés car seul nous intéressait la frange ouest de leurs empire pour créer une seconde voie de communication dans le quadrant nord.

Dans le même temps, nous avons enfin annexé les systèmes désirés de nos voisins reptiliens, les enclavant ainsi à l'intérieur de notre empire afin de les rendre inoffensif.

Notre empire s'étend à présent du quadrant sud au quadrant nord, couvrant presque 40% de la galaxie, l'économie de notre empire prospère, les portails ont rendu presque inutiles nos conquêtes de nouvelles voies de communication et nous assurent une meilleure sécurité de nos routes commerciales.
Nos progrès technologiques nous permettent à présent de construire des méga-structures et après avoir mis en service un système d'écoute qui nous permet de connaître en temps réel le déplacement de toutes les flottes de la galaxie, nous entamons la construction d'un projet pharaonique : un anneau-monde.

Parce que nous rencontrons à présent un nouveau problème : la population de notre empire se reproduit.
Ce qui signifie que sur toutes les planètes dont la conquête a été achevée, il y a de bonnes chances d'avoir des habitants sans abri et/ou chômeur. Des habitants qui source d’irritabilité sociale.
Nous avons donc été obligé d'activer une politique de déplacement forcé de la population pour transférer les chômeurs vers des planètes en cours de colonisation, mais tôt ou tard, nous manquerons de telles planètes.
Un anneau-monde est un énorme investissement, encore qu'à notre portée, et nous espérons qu'il nous aidera à résoudre nos problèmes de sociétés.
En attendant d'être mis en service, nous avons ouvert la colonisation des trois dernières planètes de taille raisonnablement grandes ... en espérant que cela suffira.




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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeVen 01 Mar 2019, 11:55

(Note : comme c'est ma première partie, mon réglage s'avère un rien exagéré.
Pour une partie qui commence en 2200, j'ai réglé le milieu de jeu à 2500 et la fin de jeu à 3000.
Au vu de mon expérience, on peut le régler respectivement à 2400 et 2600, parce que là je suis début 2600 et j'ai un rien fait le tour ... l'an 3000 est très loin)


Être au top ... ou pas

Durant le 26ème siècle, il devient évident que nous sommes la puissance majeure de la Galaxie, largement en avance dans tous les domaines, si nous exceptons le niveau technologique des anciennes civilisations en sommeil.
Et comme toute grande puissance qui se respecte, nous nous endormons un rien sur nos lauriers tout en imposant une force tranquille.

La construction de notre anneau-monde s'est bien achevée et éponge rapidement notre surplus de population au chômage. Dans le même temps, nous avons instauré une politique de découragement des naissances sur tous les mondes dont le rapport population/logements/travail s'est stabilisé.
Pas forcément la meilleure idée, parce qu'en ayant moins de chômeurs, nous avons moins de colons pour notre anneau-monde.
L'autre pas forcément excellente idée, c'est qu'un anneau-monde c'est un tas de population avec des besoins en nourriture et en biens matériels, et la fabrication des biens matériels demande du minerai, un élément totalement absent d'un anneau-monde.
Bref, le délicat équilibre de la production et de la consommation s'est déréglé et revenir dans le vert partout est un travail de longue haleine.

Et pendant ce temps, nous nous rendons compte d'un petit problème en relation avec nos vassaux que nous ne voulions pas absorber. En effet, lors de la vassalisation, c'est à dire la création d'un secteur galactique indépendant de notre contrôle direct (mais pas indirect), il y a eu transferts de technologies et nos vassaux ont accédés à nos dernières découvertes lors de cette action politique.
C'est donc avec un sourire forcé que nous apprenons que l'un d'eux a développé la technologique des armes "casse-mondes", une technologie qui à nos yeux devrait être interdite.
Finalement, nous décidons donc d'absorber deux de nos vassaux les plus turbulents technologiquement, ce qui a pour avantage annexe de nous offrir deux chantiers de mega-structure de recherche déjà avancées.
En revanche, la mise au norme des planètes de ces deux vassaux ponctionne encore plus nos ressources en nourriture et en biens matériels.

Heureusement, en raison de nos larges surplus d'alliages, nous pouvons acheter ces denrées sur la marché galactique.
Mais si celui-ci venait à fermer en raison d'une crise majeure, nos problèmes ne feraient que commencer ...
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeMar 05 Mar 2019, 09:25

Le vrai défi : ne pas croître

Le 27ème siècle, tout comme le début du 28ème siècle, est tellement tranquille au sein de notre empire que nous nous concentrons sur des problèmes qui pourraient passer pour secondaire auprès d'autres civilisations, mais qui ne cessent malgré tout de nous préoccuper.

Si notre commerce est tellement florissant que nous en sommes à convertir notre énergie en stock de matières premières dont nous ignorons totalement l'usage, nous nous inquiétons de parvenir au stade où l'ensemble de notre population bénéficiera de conditions de vie que d'aucuns qualifieraient d'utopique.
Pour y arriver, nous avons besoin d'une quantité non négligeable de biens de consommations, et il existe deux moyens pour obtenir ceux-ci : les produire ou les acheter au marché galactique.
Le hic, c'est que nous sommes du genre "on préfère être auto-suffisants", donc nous désirons les produire. Pour les produire, il nous faut donc du minerai.
Et en l'absence de croissance galactique maintenant que les frontières sont établies, il nous faut donc trouver du minerai au sein même de notre empire.
Qui plus est, plus notre population ne cesse de grandir, il nous faut donc plus de biens de consommation, donc plus de minerai. La construction d'un second anneau-monde (totalement dépourvu de minerais) pour y caser nos chômeurs n'aide en rien à résoudre ce cercle vicieux.
Bref, les années se passent entre recherche scientifique destinée à l'optimisation de l'extraction du minerai , à la reconversion d'une partie de notre production d'alliages en bien de consommation (notre production d'alliage étant surtout destinée à pouvoir créer de grandes de flottes de combat si cela s'avérait nécessaire) et à la réorientation des productions planétaires vers le minerai, la production de nourriture étant largement couverte par les anneaux-mondes.

Une fois ce travail d'optimisation achevé, la situation est proche de nos attentes de production indépendante, sans toutefois être idéale, surtout en tenant compte de la croissance future de notre population sur le seconde anneau-monde.
C'est environ à ce moment-là que nous avons constaté qu'une partie non négligeable de notre production de biens de consommation était utilisée par notre politique de dissuasion de natalité sur la plupart de nos mondes, politique devenue inutile dès lors que nous avions construits nos anneaux-mondes.
Bref encore, nous avons actuellement une grosse surproduction de biens de consommation ...

Pendant ce temps, les autres empires n'ont cessé de progresser et au vu des flottes constituées par les protectorats que nous avons absorbés, tout le monde à l'air de rattraper son retard technologique et de penser que les engins "casse-mondes" sont une idée du tonnerre. * Soupir *
Il semblerait qu'une partie de leurs progrès soit dû à l'usage intensif d'entités robotiques dépourvues de droits, car nous avons successivement assisté à des révoltes IA dans les trois principales civilisations autre que la notre.
Nous ne saurions dire si l'absence de révoltes IA au sein de la notre est dûe au fait que les entités robotiques ont les pleins droits de citoyennetés ou le fait que n'ayant jamais investi cette technologie, nos seuls robots sont le reliquat de l'absorption d'un ancien ami ou ennemi.

En parlant d'ancien ennemi, nous avons réduits nos reptiles collectivistes à un ensemble de cinq systèmes au milieu de notre empire et garanti leur indépendance. Étant des entités collectivistes, toute assimilation équivaudrait à leur extinction et nous préférerions éviter un génocide de plus.

Quelques problèmes secondaires ont également été soulevé durant ces deux siècles :

1) Entretenir de bonnes relations avec un ennemi de la Fédération dont nous sommes membre associé, est-ce une bonne idée ?
D'autant que cet empire est en ascension rapide pour devenir une puissance technologique majeure, comme l'indique les portails qu'il construit massivement.
Après de longues délibérations, nous avons décidé de favoriser la Fédération ... et de construire 18 portails en deux vagues successives, à la fois pour démontrer notre puissance et pour optimiser la circulation spatiale de notre économie.
Peu de temps après, notre concurrent a du faire face à une révolte IA suivie de près par une déclaration de guerre de la Fédération.

2) Nous avons acquis la technologie nous permettant de faire évoluer des races-pré-consciente sen races conscientes.
Devons-nous l'utiliser, d'autant que ces races sont les habitants de planètes que nous avons colonisé ?
Pour l'instant, la réponse est "non".
Nous ne sommes pas à l'aise avec l'idée d'obliger de telles races à affronter une galaxie pas forcément amicale.


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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeMar 05 Mar 2019, 20:03

(Merci ! ça donne bien envie tout ça, j'adore cet oeil RP sur des mécaniques probablement pas RP de base. J'avais pas mal joué à Endless Legend (fantasy) et Endless Space (SF) dans le genre, et Stellaris m'avais pas mal fait de l'oeil mais je n'avais pas craqué ayant d'autres jeux à jouer à cette époque... craquera craquera pas... je verrais quand je me serais lassé de Path of Exile je pense, mais tu le vends bien ce jeu Smile)
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeMer 06 Mar 2019, 08:30

Peut-être en raison du haut degré de personnalisation de sa race, au départ puis en fonction des circonstances, pas mal de gens semble aimer jouer à ce jeu en mode RPG au vu des retours sur les forums.

En revanche, les DLC apportant pas mal de sel au jeu, j'attendrais que le jeu et ses DLC soit en occasion, le prix total "jeu + dlc" étant un rien trop exagéré à mon goût.

Les jeux paradox ont toujours eu leurs fichiers de paramétrages codés en XML, ce qui a toujours permis aux joueurs d'apporter leurs grains de sel.
De plus, le modding a été intégré dès le départ, ce qui permet d'ajouter quelques outils de gestion bienvenus.
Seul problème pour un non-utilisateur de Steam comme moi, il me faut passer par un site russe pour downloader les mods de Steam sans steam et modifier (facilement) le fichier d'identification de chaque mod.
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeMer 06 Mar 2019, 09:57

Maintenir est plus difficile que conquérir

2750 et toujours pas de crise majeure à l'horizon (j'ai édité la sauvegarde pour changer la date de fin de jeu à 2700), ce qui n'est pas forcément un mal car l'absorption du dernier protectorat créé lors de l'assimilation des anciens fanatiques religieux aviens n'est pas allé sans mal.
Modifier la production de planètes déjà bien peuplées s'accompagne toujours de son lot de chômeurs temporaires parce que les emplois déjà créés disparaissent au profit de nouvelles spécialités, surtout quand le protectorat assimilé a intensivement investi dans des habitats spatiaux.
Le pic de chômage a été tellement élevé qu'il nous a fallu massivement subventionner la population a coup de biens de consommation pour éviter une augmentation sensible de la criminalité.
Une crise de 10 ans qui a vu la population de notre second anneau-monde exploser, tous les chômeurs tentant leur fortune sur celui-ci, en vain vu que les anneaux monde emploie surtout des non-spécialistes.
La construction d'un troisième anneau-monde avait bien été lancée, mais le premier quadrant habitable n'était hélas pas encore prêt.

De l'autre côté de la galaxie, les choses se complexifient un peu.
Après avoir cessé notre alliance avec l'une des puissances les plus avancées technologiquement pour apaiser nos alliés fédérés, celle-ci a subi de plein fouet à la fois la révolte de ses IA et la guerre lancée contre elle par la Fédération.
D'un autre côté, elle s'est alliée à toutes les civilisations que l'on pourrait considérer comme étant nos ennemis et ceux-ci ont réussi à battre plutôt rapidement le membre le plus isolé de la Fédération, obtenant une paix avec quelques systèmes en prime.
Et dans la mesure où nos (rares) ennemis se sont regroupés, certains d'entre eux ont repris confiance et cherche une fois de plus à nous souffler dans les naseaux.

C'est en reprenant les contacts diplomatiques avec cette civilisation en difficulté relative que nous nous sommes rendus compte que l'une des raisons expliquant la forte croissance des civilisations de l'autre côté de la galaxie trouvait sa source dans nos accords commerciaux.
En raison de notre énorme excédant commercial, nous injections massivement des crédits énergie dans toutes les civilisations avec lesquels nous avons des accords commerciaux. Au vu de l'échelle de valeur, cela correspond à l'équivalent de toute leur économie.

Et nous sommes donc face à un dilemme :
Ce faisant, nous renforçons la galaxie face à tout danger majeur, mais nous nous affaiblissons au regard des autres civilisations de celle-ci.
Le choix est difficile ...
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeLun 11 Mar 2019, 08:56

Un peu plus que 2750, l'Ennemi se dévoile ... et il n'est pas tout seul

En ce milieu de 28ème siècle, nous assistons à la déliquescence de notre ancien rival du quadrant ouest.
Sa faction "synth" (robots évolués d'une complexité égale à la vie biologique) a été matée par la Fédération qui en a profité pour annexé ses anciens territoires à son profit et la région est désormais parsemée de petits systèmes indépendants dont plusieurs ont demandé notre protection sous forme de protectorats, voire directement demandé à intégrer notre empire.
Quant à nous, nous nous débâtons avec une crise de chômage qui échappe quelque peu à notre contrôle dans la mesure où nous sommes incapables de fournir assez rapidement des emplois à une population qui ne cesse d'augmenter.

C'est dans ce contexte un rien chaotique que nos scientifiques capte un signal certes discret mais recouvrant l'ensemble de la galaxie. Une étrangeté que nous décidons de suivre de près.
Quelques temps plus tard, nous apprenons que les puissances ayant encore des synths ont vu une partie de ceux-ci disparaître, voire voler des vaisseaux pour aller en une région inconnue de l'espace, quand ils ne se sont pas mis à attaquer les bios. Ces évènements semblants liés à l'augmentation du signal étrange qui couvre toujours la galaxie.

Nous apprenons d'ailleurs avec beaucoup de déplaisir que le signal augmentant, il interfère avec les IAs de nos vaisseaux de combats et nous sommes obligés de dégrader leurs performances pour des systèmes certes moins performants, mais résistants au signal.
C'est pendant ce processus qui immobilise nos flottes que le signal atteint un pic maximum et que nous décodons des messages qui sont destinés à l'ensemble des races de la galaxie :
Un très ancien système automatisé au repos n'a cessé d'observer l'évolution de la galaxie pour empêcher ce qu'il appelle "un incident de classe 30" qu'il est chargé d'empêcher en exterminant toute forme de vie. Ce message est suivi de près par l'apparition d'une importante flotte de guerre en provenance d'un système encore inconnu qui déverse un torrent de destruction dans les systèmes proches.

Heureusement pour nous, il est apparu dans un empire rival, mais le danger étant d'ordre galactique et en tant que première puissance de celle-ci, nous nous décidons à intervenir, la crise majeure nous ouvrant les frontières de tous les empires.
Alors que plusieurs de nos flottes sont en mouvement pour contenir cette invasion, plusieurs autres systèmes ennemis se dévoilent, avec autant de flottes destructrices annihilant tout sur leur passage. Sur quatre systèmes ennemis, deux sont dans nos limites, ce qui est somme toute normal si on considère que nous couvrons environ la moitié de la galaxie.
Mais trois flottes ennemies, c'est un peu les limites de ce que nous pouvons endiguer avec nos ressources et nous épuisons rapidement nos réserves d'alliage pour produire des corvettes de renfort.

Heureusement pour nous, il y a deux bonnes nouvelles :
1) Le quatrième système est apparu à la frontière de l'un des anciens empires en sommeil, celui des robots gardant plusieurs anneaux-mondes contenant une population en stase. Sur quatre points d'invasion ennemis, nous n'aurons qu'à en gérer trois.
2) Il se révèle que cet ancien empire s'est justement mis en stase après avoir du mener une guerre destructrice contre le même fléau qui s'est révélé à nous, un ennemi qu'ils appellent la "Contingence" et toutes ses forces de défense sont mises à notre service. S'il perd deux systèmes à l'ennemi, il arrivera tout de même à l'arrêter tout en nous envoyant des renforts bienvenus sur les autres fronts de combats.

En concentrant nos ressources en vaisseaux de ligne sur les cœurs des systèmes ennemis en laissant le soin à nos flottes mobiles de corvettes de retarder l'expansion ennemie, nous arrivons à détruire un à un les points d'invasion ennemis au prix de pertes élevés parmi nos corvettes.
Alors que nous réparons en urgence nos vaisseaux fortement sollicités et reconstituons au plus vite nos effectifs, nos scientifiques nous apprennent qu'ils ont réussi à découvrir le cœur de la puissance ennemie, qui, hasard de la distribution de nos forces, se trouvent juste à côté de l'une de nos stations de maintenance et de production de vaisseaux (en opposition à nos stations de commerce ou de police).
Ignorant ce que nous allons rencontrer, nous concentrons toutes nos forces sur ce dernier système, une opération facilitée par le fait que toutes nos stations de combats sont liées entre elles par des portails, permettant ainsi un transfert rapide de stations à stations et interdisant à l'ennemi toute possibilité de nouvelle invasion.

C'est ainsi que nous concentrons 12 Titans, 48 cuirassés et plus de 400 corvettes, sans compter les flottes alliés qui arrivent au fur et à mesure, dans l'attaque du noyau de programmation ennemi.
Durant cet assaut qui porte en lui l'espoir d'éliminer une fois pour toutes un danger mortel pour toutes les civilisations de la galaxie que nous recevons une transmission du second ancien empire en sommeil :
Ce dernier est un rien fanatique religieux, fortement porté sur les pouvoirs psy, et a décidé en pleine guerre contre la Contingence que les races actuelles de la galaxie devait être guidées par leur empire, ou détruites.
Le cœur ennemi détruit, nous affrontons donc une autre ancienne puissance expansionniste qui a déjà commencé à envahir les empires l'entourant alors que la civilisation robotique qui était notre alliée a décidé que son ancien ennemi détruit, elle n'avait plus rien à faire dans notre dimension et s'est transcendée, disparaissant définitivement de notre continuum.

Confronté au choix difficile de reconfigurer nos vaisseaux pour une guerre imprévue ou de se lancer immédiatement à l'attaque du nouvel ennemi, nous préférons empêcher ce dernier de s'étendre ce qui rendrait le combat plus long et compliqué.

Un nouvel avenir

En 2800, pour le 600ème anniversaire de notre empire, les choses se présentent au mieux.

La guerre est terminée, ou plutôt les guerres, et nous profitons pour quelque temps encore de notre statut de héros galactique.
Nous sommes à la fois la première puissance commerciale et militaire de la galaxie, et notre niveau technologique a atteint celui des anciennes races dont nous avions anticipé la disparition en préparant la prise de possession de leurs anciens systèmes.
Cette dernière action, pas forcément appréciée par nos ennemis, voire nos amis, nous a permis de mettre la main sur différents artefacts technologiques, dont trois anneaux-mondes à réparer et des usines de conversion de matière qui ont résolu à la fois nos problèmes de chômages et d'approvisionnement en minerais.

Nous nous étendons sur l'ensemble des quadrants "sud", "est" et "nord" de la galaxie, ainsi que dans plusieurs enclaves dans la partie "ouest" de celle-ci, une situation qui n'enthousiasme guère nos alliés de la Fédération, mais qui est tempérée par notre attitude strictement défensive et les apports commerciaux et technologiques massifs dont nous sommes les fournisseurs.

Pour cette date anniversaire, et malgré les récents évènements qui ont échaudés tout le monde, nous produisons nos premiers "synths" dans le but de "ressuciter" une ancienne race disparue qui s'était téléchargée dans l'espoir qu'un jour, une race amicale veuille bien les faire "revivre".

Quant aux humains, désormais partiellement cybernétisés, ils représentent environ 10% de cet empire multi-racial et multi-culturel.


Dernière édition par Keldjin le Lun 11 Mar 2019, 09:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeLun 11 Mar 2019, 09:57

Quelques notes

Comme je connaissais mal le déroulement temporel du jeu, j'ai modifié en milieu de parcours la date de la crise majeure dans le fichier de sauvegarde, ce qui explique qu'une crise de "milieu de jeu" (la guerre de nos fanatiques psys) soit arrivé en même temps que la crise de "fin de jeu" (la Contingence).

J'avais réglé les dates respectivement sur "2500" et "3000", mais 3000 est beaucoup trop tardif même pour un débutant.
Depuis, j'ai décidé de recommencer en réglant les dates sur "2450" et "2700", ce qui est assez large dès lors qu'on a compris les mécanismes de base du jeu.
Je pense qu'un 2425/2650 est la norme pour un débutant aimant les défis.

J'ai commencé la partie le 15 février et achevé celle-ci le 10 mars, à raison de deux heures par jour en semaine, plus le week-end, carrément beaucoup plus les deux week-ends où la famille était chez la belle-famille.
Le jeu est chronophage, surtout en vitesse normale parce qu'on a un chat sur les genoux qui veut des câlins.
Dans le dernier siècle de jeu, j'ai noté un ralentissement de celui-ci, dû au fait que mon centre d'espionnage m'affichait en temps réel tous les mouvements de flottes dans la galaxie et que ces flottes pouvaient comprendre jusqu'à deux cents vaisseaux (le combat final avec environ 500 vaisseaux de mon côté a frisé le diaporama).

J'ai donc recommencé ce qui est ma troisième partie et j'ai appris que :

1) Dû au haut degré de personnalisation des races que l'on peut jouer, les problèmes sont très différents d'une partie à une autre, et les difficultés et recettes d'une civilisation ne sont pas celles d'une autre.
2) Les events sont forcément limités, mais dans cette troisième partie, j'ai encore des surprises. À noter que les joueurs ont créés des mods pour en ajouter, le seul problème étant que ceux-ci sont en anglais.
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeJeu 14 Mar 2019, 09:32

Brèves de comptoirs spatiaux

Aussi humiliant que cela puisse paraître, cela coûte moins cher d'agréer aux demandes de rançon des "Maraudeurs" que de leur déclarer la guerre. Ce n'est guère glorieux, mais c'est parfaitement justifié économiquement parlant.

Une ancienne civilisation IA, après nous avoir proposé un remède nanotechnologique pour "réformer" une partie de notre population leur paraissant suspecte, nous a interdit de coloniser toute nouvelle planète pour une durée de 10 ans après que nous ayons refusé le remède.
On ne refuse pas ce genre de conseil amical venant d'une ancienne civilisation.
Cela dit, profiter de ce temps pour assimiler une autre civilisation ayant déjà 7 planètes colonisées ne va pas à l'encontre de cet ordre et nous avons reçu les félicitations de l'IA pour avoir réfréné notre tendance à l'expansion.

Quand on est une civilisation de purificateurs fanatiques aux portes d'une antique civilisation d’isolationnistes extrémistes, même sur le déclin, ce n'est peut-être pas une bonne idée de leur souffler dans les naseaux (encore que les isolas soient des fongoïdes).
Voir une civilisation disparaître du jour au lendemain sans laisser de traces fait froid dans le dos.
La suite ressemble beaucoup à une ruée sur l'Oklahoma pour prendre possession des systèmes ainsi libérés, mais en laissant prudemment des systèmes libres autour des champignons visiblement misanthropes ...

L'expérience aidant, être un pacifiste n'est pas exactement un avantage dans une galaxie multi-raciale.
Pour commencer, nombre de civilisations sont plutôt martiales et considère de manière hostile les pacifistes, même lorsque le rapport de force en font des civilisations à la puissance militaire "pathétique" au regard de la votre.
Ensuite, dans une galaxie aux civilisations concurrentes, il est difficile de s'étendre au détriment d'autres civilisations, la seule option offensive étant de convertir les systèmes par trop différents. L'invasion simple n'est pas une option.
Au regard de tout cela, nous avons décidé de mener une expérience risquée : taquiner une ancienne civilisation de xénophobes misanthrope, question de voir si ces derniers nous permettrait de mener une guerre défensive, et donc de les envahir et d’acquérir leurs avancées technologiques. Le pari est risqué ...
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Keldjin

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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitimeMar 26 Mar 2019, 14:41

Promotions Stellaris sur le GOG, -50%/-75% en gros.

Pour ma part, en dehors de l'édition de base, j'avais acheté les DLC généralement recommandés, soit :
- Utopia
- Apocalypse
- Synthetic Dawn

et plus accessoirement
- Leviathan
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MessageSujet: Re: Stellaris   Stellaris Icon_minitime

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Stellaris
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